Les Pages d'Isabelle
Carnet de Voyage U.S.A 2017
02/10/2017
La journée avait pourtant bien commencée, après une bonne nuit, dans un hôtel confortable, j’ouvre un œil, regarde l’heure, impeccable on sera dans les temps……Ah ? un message d’Air France ?
Le vol est retardé d’1 heure. Pas très gênant, on va aller se prendre un petit déjeuner , avant d’aller rendre les véhicules, puis départ pour l’aéroport…. Tranquille.
On sort de la chambre,....ascenseur en panne......bon 4 étage avec les valises !
Entre 2 gorgées de café, le téléphone vibre……..votre vol est annulé ! C’est déjà plus embêtant.
Dans le doute de ce qui va se passer, nous décidons d’aller au plus vite pour rendre les véhicules et rejoindre L'aéroport, afin d’avoir les renseignements. On est nombreux, car un A380 contient 517 passagers. Et nous ne voyons qu’un agent Air France au guichet. Petit à petit les choses s’organisent. Il faut reconnaitre qu’ Air France à très bien géré cet incident. Du personnel est détaché à notre vol et cherche, famille par famille des solutions de remplacement, certains peuvent prendre des places sur un LAX CDG via Tahiti Air Line,…..d’autres sont dirigés sur des hôtels avec un vol pour le lendemain. Pendant l’attente (un certain temps…..) nous informons nos proches, et recevons des mails nous disant que l’info est passée en télé, le vol Paris Los Angeles s’est posé en urgence au Canada, suite à une importante avarie d’un réacteur. Enfin notre tour, nos réservations ont complètement disparues, nous n’existons plus sur le vol, on prendre tout cela calmement et c’est la meilleur chose à faire, les pauvres ne sont pas toujours bien traités alors qu’ils font leur maximum pour 517 personnes. En fait l’avion est au Canada, les passagers ne peuvent pas en descendre, Air France doit affecter un avion pour aller les chercher,……..On nous propose un vol Los Angeles Londres pour 20hOO puis un Londres Paris……. En attendant nos billets, nous décidons d’une opération Nez Rouge devant les comptoirs, ce qui redonne un peu de sourires aux passagers. Ça y est on a un listing en guise de billets, il faut aller au comptoir d' American Air Line. On attend, on voit bien que l’hôtesse à un souci. Évidemment, 6 passeports en main et que 5 billets. Arnaud a été oublié dans la panique. Merci encore au personnel au sol, elles appellent et nous trouve un billet supplémentaire. Résultat pour une journée que l’on pensait juste de retour, nous passerons 10heures à l’aéroport de Los Angeles, 10 heures dans l’avion (plus petit que l’A380…pas confort du tout) puis 4heures en transit à Londres avant le vol de 2heures pour Paris………. Mais bon, on s’en tire plutôt bien, ce qui met maintenant un point final à notre voyage !
Et bien non, on croyait nos surprises de la journée terminées, pas du tout
JP vient nous chercher à CDG (avec un véhicule de transport d'Handicapés....mais spacieux) . Arrivés devant la maison, il est tard et on en a tous plein les bottes, mais non, tous descendent en nous disant on vous amène vos bagages. Tu parle ! Toutes notre entrée à été redécorée avec des ballons, une banderole"Vive les Mariés", une petite table avec un sceau à champagne, une bouteille, et des pétales de roses partout. !!!!! SYMPA NON ?
30/09/2017
Çà sent la fin du voyage. Ce matin nous prenons un peu de temps pour flâner a Morro Bay, c'est une étape qui mériterai une journée supplémentaire pour profiter du site, faire une virée en mer pour voir des baleines, du kanöe,.....mais nous avons encore de la route aujourd’hui. Alors nous profitons du spectacle du petit déjeuner d'une otarie avant de partir. La route nous amène dans une petite ville très surprenante. Slovane. Fondée par des Danois, elle est complètement typée Danemark. Les maisons, les commerces,.....nous entrons chez un antiquaire surprenant. Des pièces magnifiques, des gramophones, des boites à musique en parfaite état, des tableaux musicaux. des disques métalliques pour limonaire....La dame qui tient cet établissement est extrêmement accueillante, et met volontiers en marche ces pièces. Elle m'explique, qu'en fait ils sont restaurateurs depuis 50 et qu'ils ont une réputation, qui fait que les gens leur apporte leur machines. Un très très agréable moment. Une dernière pause sur la plage de Santa Barbara pour les souvenir de série de Véro et encore 100 miles à avaler, il est beaucoup plus tôt qu'hier, çà va le faire. C'est sans compter sur les embouteillages du vendredi soir.......Los Angeles vaut bien Paris aux heures de pointes......Voilà ils nous reste à rendre nos véhicules demain, et retrouver mon Dusty ! sans bips, pouet, coin coin et truc muche des que l'on bouge un petit doigt. Plus de coffre et de porte qui s’ouvrent toutes seules, il va falloir tout faire soi même, mais dans le silence.....vive ma DACIA !!!!!!
J'espère que vous aurez aimé ces quelques pages, et je remercie mes amis Véro, Marie France,Arnaud et Philippe pour ces moments partagés. A bientôt ! qui sait où ?
29/09/2017
Nous quittons de bonne heure San Francisco pour éviter le monde et ne pas être trop embêté avec les motos, à cause des pentes de la ville. La célèbre brume de San Francisco nous accueille et pendant 50 miles, nous ne voyons absolument rien de cette Pacific road, dont nous devinons les points de vue plongeant...Qui nous a éteint notre télé ? Finalement le soleil refait surface, et nous pouvons enfin apprécier la côte. Pause déjeuner à Monterey, sur la plage, avec les Otaries qui pointent leurs moustaches de temps à autre, surtout lorsque des chiens viennent jouer au bord de la mer. Mais le temps passe vite, il est déjà 16h00 et nous avons encore de la route. Nous empruntons la route côtière, qui fait beaucoup penser à la bretagne, mais elle est annoncée "closed" en amont. Le road book nous avait pourtant prévenu, mais voilà, le soleil t la mer ont un pouvoir d'attraction.......Demi tour, le temps de retourner et de prendre la bonne déviation, il est déjà 18h00 et beaucoup de route encore à faire. Alors pour se prémunir, on fait les pleins d'essence pour les motos dont l'autonomie est faible. Et c'est parti pour 3h de route sur la High Way...la nuit tombe et la difficulté est de ne pas se perdre entre nos trois véhicules. Avec la nuit, rebelote pour la télé du paysage, c'est encore éteint!. Nous avons la chance qu'il ne fasse pas froid . La route est longue comme un jour sans pain......on a l'impression qu' on ne sortira jamais de cette high way. La route est toujours aussi mauvaise, et sur le trike on a l'impression d'être dans une machine à laver à l'essorage.....C'est plus difficile pour la voiture qui doit faire attention à ne pas nous perdre. Enfin la sortie, reste à rejoindre Morro Bay, au bord de l'océan pacific, et nous sentons immédiatement la fraicheur de la mer, une demie heure, où on va avoir froid. Nous arrivons enfin à 21h00 on est tous morts de fatigue. Vu l'heure, on pose les bagages, et on va essayer de trouver encore quelque chose d'ouvert.....On trouve une pizzeria, OK, mais le patron nous annonce qu'il ferme....Bon, Vous pouvez une faire une grande pizza et on ira la manger dehors ??? Oui, vous pouvez aller au bar à côté et je vous passe la pizza par le guichet ????? OK, va pour le bar. On va pas être déçu, c'est le bar du quartier, un mur couvert de bouteilles, le barman n'a pas de carte, mais peu vous faire tout ce que vous voulez avec ce qu'il a...pas de Mojito car pas de menthe fraiche, on se reporte donc sur la Maguarita.......dosé à la louche du barman.........!!!! Ca fait un baroufle la dedans, les télés sur le foot américain, un tournoi de billards, et des habitués beuglant pour se faire entendre. Une fille vient nous parler, elle est un peu éméchée... mais très sympa, c'est une Barman d'Arizona. Notre pizza arrive dans le bar, nous passons finalement un agréable moment, la fatigue et le marguarita, ferons le reste !!!!!!!!!
28/09/2017
Nous avions réservé la visite d Alcatraz depuis Paris et au plutôt possible, car c'est bindé de monde. Mais la visite est très intéressante, avec les audio guides, témoignages et bruitages, comme si on y était ! .......enfin presque. Quand on a qu'une seule journée à passer dans cette ville, on est vite frustré, car elle mérite bien mieux que cela. Il faut donc faire des choix, et après Alcatraz, et une petite pause restauration sur le pouce, nous optons pour un City Tours. C'est bien fait et avec les audios, nous avons une vision, et une petite connaissance, des faits marquants de l histoire de la ville. Séismes, incendie, période Hippies, développement économique....Nous nous attarderons, également auprès des otaries qui ont envahit les pontons et se font dorer au soleil, non sans quelques tumultes de dominance. Une sortie en mer au coucher du soleil complètera ce tableau, et validera le minimum de ce qu'on voulait voir à San Francico, car il est possible de visiter beaucoup d autres choses encore.
27/09/2017
L'étape du jour est plutôt une transition, nous ferons surtout de la High Way,
Nous nous plaignons de nos autoroutes et de leurs prix. Ici, elles sont gratuites, mais elles sont pourries aussi. C'est très fatigant pour les motos, zones à rainurage, zone a plaques qui saute tous les 3 mètres. Nous arrivons sur SAN FRANCISCO par le pont de Ockland, laissant apparaitre une partie de la baie, et nous retrouvons la mer avec grand plaisir. Le challenge lorsqu'on arrive dans une ville inconnue avec 3 véhicules, est de ne pas se perdre, de comprendre, vite le sens de la ville, et de trouver la rue de l'hôtel. Le GPS est ici d'une aide précieuse, si on fait abstraction de ses traductions approximatives. Déjà la prononciation de SAN FRANCISCO en SANE FRANCISCO. Mais chaque rue est indiquée comme : Broadway Street, Sutter Street,......mais le Street est écrit "St" le GPS traduit en français par "Saint" Logique !!!! donc nous prenons Broadway Saint puis tournez à gauche dans Sutter Saint....... Bref on trouve , et bien contente d'arriver, car les rues de San Francisco en pente ne sont pas une légende, et les démarrages en côte des motos sont sportifs. Notre hotel se situant juste à côté des fameux tramways de la ville, nous les empruntons pour rejoindre la baie et le quartier animé de Pier 39.